Comment gérer le trouble
Alors que toutes les
conditions sont apparemment réunies pour que des couples puissent goûter aux
plaisirs que le Tout-puissant a bien voulu leur octroyer ici-bas, ne voilà-t-il
pas que ces messieurs (pourtant en bonne santé) les snobent ! Nous souhaitons
évoquer ici le problème posé par la placidité de certains hommes dans
l’intimité. Nous n’évoquons pas le problème de l’impuissance, qui consiste
plutôt en une faiblesse érectile, mais celui de trouble de désir, c’est-à-dire
un manque de libido. Ils ne pensent pas au sexe, n'ont pas de pulsions
sexuelles ou ne semblent pas en avoir. Ils sont en couple depuis peu (deux
ans maximum), mais par flemme ou par inhibition, n’honorent pas leur femme. Ne
les assimilez pas aux asexuels, qui assument leur désintérêt pour les relations
sexuelles, ni aux célibataires qui ont un planning trop chargé pour pouvoir y
caser un peu de sexe… Les hommes dont nous allons vous parler sont en couple et
ont un rythme de vie normal voire cool. Ils n’ont pas d’excuse légitime et
raisonnable pour fuir leur devoir conjugal. Paradoxalement, ces hommes-là vous
diront qu’ils n’ont rien contre l’idée d’avoir une activité intime régulière.
Cependant, en pratique, c’est différent : ils sont impassibles face à un string
orné de plumes sexy qui s’agite sous leur nez. Pour ceux qui préfèrent les
définitions médicales, disons qu’ils souffrent de trouble du désir sexuel hypo
actif. Celui-ci se définit comme étant "une déficience ou absence
persistante et répétée de fantaisies imaginatives de type sexuel et de désir
d'activités sexuelles.". Toujours est-il que certaines femmes souffrent de
l’absence de désir de leur partenaire et elles osent briser le silence. Voici
deux témoignages :
Jenna (pseudo) : "J’ai
dû apprendre à mon mari que la sexualité était importante dans un couple. On ne
faisait l’amour qu’une à deux fois par mois au tout début de notre relation. Je
l’ai alors menacé de le quitter s’il ne faisait pas d’efforts. Pour moi, le
minimum syndical est d’une fois par semaine. Et, fort heureusement, à force de
patience et d’amour, nous sommes arrivés à un quota de deux à trois fois par
semaine ! Si j’avais des conseils à donner aux femmes qui rencontrent ce
problème, c’est de faire preuve de patience avec leur homme et de porter des
sous-vêtements sexy, ça les émoustillent !". Jenna a réussi à décoincer
son homme et c’est heureux pour son couple. Mais toutes les femmes n’ont pas la
patience nécessaire pour gérer une telle situation, qui exige également une
bonne "coopération" entre les partenaires, pour reprendre les termes
militants de Jenna.
La souffrance que peut
ressentir une femme face au manque de désir de son partenaire, s’exprime tout à
fait dans le triste témoignage qui suit. Celle dont le pseudo est Sandra, nous
explique que l’homme qu’elle a épousé il y a presque deux ans, ne pense qu’à
une chose en rentrant du travail : Enfiler un pyjama et s’affaler dans le lit
conjugal dès 17 heures, mais pour regarder la télé seulement. Et rien d’autre.
Elle a beau essayer de rallumer la flamme du désir de son mari, ce dernier ne
semble pas y prêter la moindre attention : "Mon mari n’est sûrement pas un
chaud lapin. Porte-jarretelles, strings et autres nuisettes en satin y sont
passés, mais cela n’a rien changé, je dors toujours aux cotés d'un iceberg
!", explique la jeune femme, lasse. Son ironie peut vous faire sourire,
mais Sandra en vient à douter de la solidité de son mariage : "Ne riez
pas, c'est sérieux", ajoute-elle, "et je me pose énormément de
questions sur l'avenir de notre couple. En plus, j’aimerais avoir des enfants
avec lui un jour. Alors je me dis que ‘cela’ finira par lui manquer. J’ose y
croire encore et encore…", conclut Sandra, proche du désespoir.
Une explication psy :
Le mari qui rentre du boulot et qui s’affale aussitôt dans le lit conjugal est
sans doute stressé la journée, et, en rentrant à la maison, il décompresse. Le
lit lui sert de cocon réconfortant, qui lui donne la fausse impression de
diminuer son niveau d’anxiété. Cela est vrai sur le moment, mais le fond du
problème n’est pas réglé ainsi. Pour améliorer les choses, il faut que le mari
soigne son anxiété. Il serait vain de vouloir l’empêcher de s’affaler sur le
lit lorsqu’il rentre du travail, s’il ne prend pas lui-même conscience que ce
n’est pas une bonne réponse à son anxiété. Et ce n’est qu’après avoir résolu ce
dernier problème que l’on pourra résoudre celui qui y est lié, à savoir le
manque d’intérêt pour les relations sexuelles. D’une façon générale en effet,
le stress a un mauvais impact sur le désir sexuel. Avis d’un homme (indigné) :
"Des témoignages comme ceux-là me laissent pantois. Moi, j'ai le problème
inverse... C'est moi qui suis plus demandeur qu'elle. Qui sont ces types qui
ont la chance d'être sollicités et qui, face à une demande d'affection, la
refusent comme des idiots (désolé) ? Et dire que moi, je me fais rembarrer par
ma femme ! Comme quoi, la vie est mal faite parfois !".
Les raisons possibles de l’absence du désir sexuel
Vous partagez
l’intimité de votre partenaire depuis peu de temps et il ne vous semble pas
très porté sur la chose, alors que vous devriez en être au stade passionnel ?
Il se peut qu’il soit inhibé. L’inhibition peut être à l’origine du dégoût ou
de la peur qu’il éprouve pour la sexualité. Inconsciemment, il croit que le
sexe est dangereux. Il fait alors un blocage pour se défendre de ce danger. Ce
qui lui fait peur, c’est que l’activité sexuelle est instinctive, or l’idée de
ne pas pouvoir maîtriser ses instincts lui procure une angoisse de castration.
L’instinct sexuel n’est pas soumis au contrôle de la volonté, ce qui lui cause
une crainte de ce qui pourrait arriver s’il cédait au désir. La psychologie
humaine est décidément compliquée !
Et selon de nombreux
sondages, les hommes qui connaissent une absence de désir sexuel sont plus
nombreux qu’il y a une vingtaine d’années. Il y a plusieurs raisons plausibles
à ce problème. Elles peuvent être de nature sexuelle : l'éjaculation précoce ou
la difficulté à avoir une érection, peuvent créer des complexes chez l’homme.
Ne pas éprouver de désir sexuel est alors un moyen pour lui d’éluder le
problème qui le complexe. Les causes possibles sont aussi liées à d’autres
difficultés qui ne sont pas de nature sexuelle : peur de l'intimité, difficulté
à s'affirmer, peur de la femme ou hostilité envers elle. Lorsque l’on parle de
"peur de la femme", cela signifie que l’individu a tendance à
l’idéaliser, avec souvent une crainte associée, qui est de ne pas la
satisfaire.
Pour remédier aux problèmes
L’homme doit, tout d’abord,
prendre conscience de ses propres blocages, tenter d’en analyser les causes
profondes : "Il fait trop chaud/froid en ce moment, je n’ai pas
envie", n’est pas la cause véritable ! Les causes profondes peuvent être
individuelles : Stress, anxiété, dépression ou autre trouble psychologique,
mauvaises expériences sexuelles passées, manque de connaissances sexuelles,
peur de l'engagement... Elles peuvent également être culturelles : Education
excessivement répressive sur les questions de sexualité, apprentissage
inadéquat concernant la communication intime et l'expression de sentiments
amoureux; sensation de honte et de culpabilité dus, entre autres, à des
interdictions familiales, culturelles et religieuses.
- Le partenaire peut avoir recours à des techniques de lâcher-prise du mental
(méditation, relaxation), comme pour les problèmes d’insomnie.
- Il peut apprendre à avoir une image positive de la sexualité tout en faisant
la part des choses entre la sexualité vécue au sein du couple, qui fait
intervenir de vraies émotions, et celles des images porno-crado, qui ont pour
but de provoquer une excitation exacerbée mais superficielle du sens visuel. La
vraie sexualité est beaucoup plus riche et intense, puisque tous les sens sont
stimulés et pas seulement la vue : le toucher, le goût, l’ouïe, l’odorat sont
stimulés lors des relations charnelles, et les sentiments amoureux sont aussi
présents.
- Enfin, pour redonner de l’intensité à un désir érodé, on peut avoir recours à
des fantasmes sexuels. "Plusieurs études montrent que ces derniers
contribuent, au sein d'un couple, à maintenir un intérêt sexuel et à stimuler
les activités sexuelles", selon Dr Wandja Eugénie, sexologue clinicienne.
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